samedi 9 décembre, 13h00, Forum 104, Paris
Stéphane Grobost – LE GRAAL au cinéma : Avatars d’une quête désenchantée…
Si le cinéma est une industrie, c’est aussi un art qui peut être « royal » quand il invite le spectateur à changer de conscience… Chez certains auteurs inspirés, l’image fait parcourir un voyage qui emprunte la structure narrative du parcours du héros (monomythe de Joseph Campbell). Ce parcours est balisé de symboles qui nous renvoient à notre intériorité et nous incitent à changer de regard sur le monde et nous même. Voir un film c’est rentrer dans un autre espace-temps, se confronter à une autre vision du monde. Le thème du Graal a inspiré de nombreux réalisateurs (Astier, Boorman, Bresson, Gilliam, Molia, Rohmer, Spielberg, Syberberg,…) dont nous examinerons les « créations » à la lumière de la trame narrative du « parcours alchimique du héros » : nous dégagerons ainsi ce que le monde du cinéma perçoit de la quête du Graal et ses implications pour mieux « orienter » le spectateur au-delà d’un constat désenchanté d’un échec programmé…
Stéphane Grobost est un chercheur indépendant, né en 1971, il exerce comme formateur et webjournaliste. Il est diplômé de Sciences Politiques et a suivi un cursus de droit privé et public, puis des formations à la pédagogie et aux médias (MST Sciences de l’Education). Il a une expérience des médias web (ancien président de Metazone TV, fondateur de ultrazonetv) et collabore avec plusieurs médias web (orbs, baglis, télébocal). Il a publié plusieurs articles sur le symbolisme et le cinéma dans des ouvrages collectifs (Politica Hermetica 29 2015, Cinémaction 160 La bible à l’écran 2016) Il anime un cinéclub : l’alchimie du cinéma à l’Entrepôt (Paris 14ème).
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Georges Combe : Une rencontre fortuite avec le Graal
C’est en réalisant mon film documentaire Les Souterrains du Temps que je fus mis en contact avec le souvenir du Graal. Ce film est consacré à de mystérieux souterrains, vraisemblablement d’origine antique, situés sous la colline de la Croix-Rousse à Lyon… En essayant de trouver une fonction et un sens à cette construction souterraine, tout d’un coup se dévoilèrent de nombreux éléments qui me renvoyaient au Graal, tel qu’il est évoqué dans les oeuvres
de Wolfram von Eschenbach et de Richard Wagner. Que venaient faire ici ces indices d’un autre âge, absolument imprévus voire incongrus dans un documentaire sur des souterrains découverts récemment (1956) et qui étaient
une véritable énigme pour les archéologues ? Le film prit alors une tournure inattendue et c’est le récit de cette expérience qui sera le corps de mon intervention. Les indices se mirent à converger de façon « déraisonnable » pour les historiens, et à prendre sens. Le Graal était donc toujours présent. Il pouvait surgir dans notre monde actuel et l’animer de façon… « souterraine »…
Georges Combe est né en 1945 à Lyon. Après des études littéraires, il se consacre au monde des images. Il réalise de nombreux films, essentiellement documentaires. Parmi ceux-ci :
* Aran ou la dernière Atlantide (1978), la submersion de la culture gaélique par le tourisme sur une petite île de l’ouest de l’Irlande
* Un Amour de Berlioz (1983), le dernier chapitre des Mémoires de Berlioz
* A la recherche de l’île des morts (1993), approche comparée des tableaux de Böcklin et du poème symphonique de Rachmaninov
* Le Repas chez Simon, de Venise à Versailles (1997) l’épopée et la restauration du tableau de Véronèse
* Où sommes-nous, quelle heure est-il ? (1999) histoire de la mesure de l’espace et du temps Carnac (2001) les diverses facettes de ce site mégalithique
* Du trésor au vertige (2003), l’énigme de Rennes-le-Château Le Voyage Alchimique (2010) à la découverte de l’alchimie, de Bruxelles à Saint-Jacques de Compostelle
* Les Souterrains du Temps (2015) de mystérieux souterrains sous la colline de la Croix-Rousse à Lyon.
Jean Poyard : LE GRAAL Force spirituelle de métamorphose de l’homme et du monde
Révélée au coeur du Moyen-Age chrétien, en lien étroit avec la spiritualité templière, la tradition du Graal n’a cessé
d’interroger l’homme. Demeurée vivante, elle a cheminé jusqu’aux temps actuels dans la perspective d’une époque nouvelle qui s’ouvre devant nous. Cette conférence ouvre des perspectives sur la spiritualité du Graal. Elle éclaire
notre compréhension d’un drame cosmique qui est celui de l’évolution de l’homme et de l’Histoire. Elle nous livre
des clés de compréhension sur le cheminement de l’homme dans sa recherche de la Connaissance. Et elle nous introduit au coeur de l’initiation de celui qui se nomme Perceval : l’homme « deux-fois-né » spirituellement.
Cette conférence nous conduit également dans l’intimité de l’Evangile selon saint Jean ainsi que dans l’esprit du
Temple. Le Graal est ici envisagé comme une Queste, à la fois personnelle et historique, intemporelle et éminemment contemporaine. Un ferment spirituel pour les temps actuels.
Jean Poyard s’est intéressé très tôt à la tradition ésotérique chrétienne. C’est en 1967, alors étudiant, qu’il fait la découverte de l’enseignement de Boris Mouravieff, Gnôsis. Après une expérience templière de près de sept années, et plusieurs années de cheminement solitaire, il découvre l’enseignement de Rudolf Steiner qu’il approfondit depuis plus de 20 ans. Il a mené des recherches sur la tradition du Graal ainsi que sur la spiritualité templière. Il vient de publier un ouvrage : Le Graal, Queste christique et templière, aux Editions Dervy. Après une vie professionnelle active et des responsabilités de direction dans le secteur du logement social, il se consacre aujourd’hui à ses recherches et donne régulièrement des conférences sur ces sujets.
Cliquez pour voir le descriptif de l’événement “Géométrie Sacrée et Architecture Vivante”
ISABELLE VAL DE FLOR – exerce comme architecte depuis 1982. Elle est spécialisée dans la démarche environnementale (approche écologique et durable) et l’architecture organique (formes inspirées des processus vivants de la nature). Elle est présidente de l’association IFMA-France, reliée au Forum International Homme & Architecture existant dans différents pays. L’association fondée en 2002 à Paris publie une revue semestrielle « Les cahiers d’IFMA-France » qui présente les différentes facettes de l’architecture organique contemporaine. Elle anime des séminaires et des visites autour de l’architecture sacrée (cathédrale de Chartres, de Paris…).
http://www.architectes.org/architectes-pour-tous/atelier-de-flor-isabelle-val-de-flor-architecte
AUX SOURCES DU VIVANT : L’ARCHITECTURE ORGANIQUE
Considérée autrefois comme la Mère de tous les Arts, l’architecture est en rapport avec les lois universelles qui ont construit le corps humain et la nature vivante. L’architecture organique est un courant contemporain qui renoue avec l’architecture sacrée en s’inspirant de la manière dont œuvre la nature pour créer des formes vivantes. L’espace ainsi mis en mouvement reçoit une expressivité qui donne au matériau ce supplément d’âme et à l’homme sa dignité. Cette architecture offre à l’être humain un espace où il peut accéder à différentes dimensions grâce à une géométrie vivante basée sur des rapports et des processus d’évolution. Par les formes pleines de sens, les jeux de couleurs et la lumière, il se crée un lien à l’univers qui permet aux individus de se sentir reliés. A notre époque où l’architecture a pris une orientation mécaniste et utilitaire, ces architectures qui pénètrent aux sources du vivant permettent de retrouver une dimension sacrée ou tout simplement de relation, non seulement dans des édifices à vocation religieuse, mais aussi dans des bâtiments culturels, scolaires, des établissements de santé ou encore dans l’habitat contemporain.
ERIK SABLE – écrivain, traducteur, notamment dans le domaine de la spiritualité et des religions de l’Inde, conférencier, directeur de collection, auteur entre autres de “La vie et l’œuvre de René Schwaller de Lubicz”.
Il est passionné par les oiseaux, qu’il observe et étudie depuis plus de trente ans. A dix-huit ans, il entre dans la vie active en alternant des voyages et de nombreux métiers : gardien d’immeuble à Paris, lapidaire, ouvrier agricole dans le Gers, charpentier dans les Pyrénées, accompagnateur en montagne.
À 22 ans, alors qu’il se pose beaucoup de questions, il rentre dans une librairie qu’il ne connaît pas, et prend spontanément un livre inconnu, « La lumière du chemin » de Isha Schwaller de Lubicz, qu’il lira avec passion et qui répondra très exactement aux questions qu’il se posait.
Il créa la maison d’édition « Terre Blanche » dont l’objectif est de rendre accessibles des textes inédits issus des anciennes traditions hindouistes et bouddhistes. Il est directeur de la collection « Chemins de Sagesse » aux Éditions Dervy.
http://www.dervy-medicis.fr/erik-sabl-auteur-2153.html
SCHWALLER DE LUBICZ ET LA LOI D’HARMONIE
« Schwaller de Lubicz est surtout connu pour ses travaux sur l’ancienne Égypte. Il fut le maître à penser et le fondateur de l’école dite “symbolique” qui considère la civilisation égyptienne comme un univers entièrement différent de notre monde moderne. Un univers basé sur l’intelligence du cœur et la connaissance de la grande loi d’Harmonie. Mais René Schwaller n’est pas simplement un égyptologue un peu particulier. Il fut aussi toute sa vie passionné par “le monde des causes”, la loi unique de genèse que l’on retrouve aussi bien dans le développement d’un univers que dans celui d’un œuf ou d’une société. A partir de cette connaissance, qui lui fut révélé à Suhalia, il donna un enseignement remarquable de profondeur qui éclaire tous les domaines de l’ésotérisme. »
PHILIPPE BOBOLA – physicien, biologiste, psychanalyste, anthropologue ; depuis 1998 conférencier en France et à l’étranger sur des thématiques allant de l’écologie, de l’anthropologie, de l’art, de la poésie, de la peinture, la sociologie, le stress, la créativité en entreprise, les médecines alternatives, à la physique moderne et au Temps en particulier. Animateur de formations sur le développement de la créativité par une compréhension du temps (Italie, Belgique, Canada, Espagne, Grèce, Brésil, Luxembourg, Suisse et France).
NOMBRE D’OR
Dès l’Antiquité les hommes sont fascinés par les nombres au point de les hisser au rang d’objets métaphysiques. L’école pythagoricienne va jusqu’à envisager que les nombres ont créé l’ordre du monde et qu’on peut expliquer la totalité du réel grâce à eux.
Le célèbre architecte romain Vitruve qui vécut au Ier siècle avant notre ère, découvre qu’il existe une proportion remarquable associée à l’harmonie entre deux grandeurs a et b, égale à 1.618 et considérée comme particulièrement esthétique. Léonard de Vinci appelle cette grandeur « Section Dorée ».
Quant au moine franciscain Lucas Pacioli du XVème siècle, il parle de « Divine Proportion » car cette grandeur retrouvée dans le corps humain et créée forcément par Dieu, ne peut être que divine.
Ce nombre est qualifié plus tard de « Nombre d’or ».
On le retrouve dans :
- Les structures mésoscopiques telles que la structure spiralée des ammonites, la disposition des feuilles ou fleurs le long d’une tige, les coquilles d’escargots, les spirales de la pomme de pin, de l’artichaut, du tournesol, le visage et le génome humain…
- Les structures microscopiques comme dans celles entre autres du niobate de cobalt, matériau magnétique formé d’atomes associés l’un après l’autre en une chaîne quasiment unidimensionnelle.
- Les structures macroscopiques telles les résonances entre les planètes du système solaire par exemple…
Une conférence qui invite à réfléchir sur la magie de ce nombre utilisé par les bâtisseurs des pyramides et des cathédrales… Le nombre d’or que certains n’hésitent pas à considérer comme une constante de la nature. Nature qui ne fait rien par hasard !
Le monde témoigne d’un désordre apparent derrière lequel se cache des structures et des motifs aux proportions parfaites. Ces derniers sont visibles entre autres dans l’organisation des cristaux, la disposition des pétales d’une fleur, dans l’architecture d’une cellule ou d’un virus et bien entendu dans le monde moléculaire. Un nombre appelé « section dorée » ou « divine proportion » se retrouve aussi bien dans la structure du génome humain que dans le monde microscopique ou le monde macrocosmique.
AZIZ EL AMRANI – professeur d’université et créateur de « l’approche matricielle ». Docteur en médecine et en science médicale, spécialisé en endocrinologie et immunologie. Diplômé de Naturopathie et Bioénergétique.
L’approche matricielle à commander à martinechiva@orange.fr
LA GEOMETRIE SACREE AU SERVICE DU VIVANT
Le principe fondamental de la vision matricielle est le mouvement des trois feuillets embryonnaires qui structurent la totalité de l’embryogenèse. En effet, ces trois feuillets sont porteurs d’une information. Ils sont organisés avec une dynamique spatiale. Les trois feuillets embryonnaires vont se structurer d’une façon géométrique au cours du développement de l’embryon, à un niveau nanométrique. Par conséquent, l’embryon est le plus grand architecte de la géométrie sacrée. Pendant l’embryogenèse, l’élément fondamental implicite étant le mouvement, chaque mouvement cristallise dans l’espace une forme géométrique, et chaque forme attire à elle une information. C’est cette information qui structure l’organe dans la matière.
Il y a 3 phases de manifestation de la structure de l’embryon:
* deux phases actives représentées par les deux feuillets embryonnaires ectodermique (c’est à dire de l’extérieur) et l’endodermique (c’est à dire de l’intérieur),
* et une phase silencieuse qui correspond au développement du feuillet mésodermique. Pendant cette phase de silence, l’embryon va rentrer dans un potentiel global de Reliance. On peut dire que les deux feuillets (endodermique et ectodermique) sont reliés à l’interface philogénétique régressive, et le feuillet mésodermique qui s’active dans un silence profond est relié à la conscience évolutive.
On peut donc dire que l’embryon structure ses organes selon les lois de la géométrie sacrée.
De ce fait, dès le commencement, les êtres vivants portent une double perspective : vers la philogenèse régressive, et vers la conscience évolutive.
JESUS ZATON – écrivain, illustrateur, peintre, conférencier, poète
Il a publié plus de 30 ouvrages auprès de divers éditeurs espagnols, suisses et français dans le domaine de la littérature de jeunesse et d’enfance ainsi que des essais et recueils de poésie, notamment :
- Prendida Senda, Clepsidra poesía, collectif Multi-Media, Gijón, 1988.
- Guía histórico-artística del CEI de Gijón [guide historico-artistique du c.e.l de Gijon] (ancienne université de Gijon), éditions Júcar, 1993 (Texte de Jesús Zatón et Julio César Álvarez).
- Zen en el arte, [Le Zen dans l’art], ed. Fundación Rosacruz, Valencia, 2007.
- El Renacimiento Oculto, espiritualidad y esoterismo en el arte renacentista, [La Renaissance occulte, spiritualité et ésotérisme dans l’art de la Renaissance], ed. Fundación Rosacruz, Valencia, 2010.
- Jardín de ausencias, [Jardin d’absences], ed. Casa Eolo, Huesca, 2011.
- Geometría Sagrada, Bases naturales, científicas y pitagóricas, [Géométrie sacrée, bases naturelles, scientifiques et pythagoriciennes], ed. Fundación Rosacruz, Zaragoza, 2013, dont la traduction en français sera disponible lors de l’événement présenté à Paris le 13 mai.
www.artmajeur.com/fr/art-gallery/portfolio/zaton
GÉOMÉTRIE ET COSMOGONIE
Depuis l’antiquité, les nombres, les proportions et leurs formes géométriques sont perçus comme des éléments symboliques qui renferment les secrets et l’essence même de la création. Ce sont les lois de proportions qui ordonnent et maintiennent l’univers en équilibre et en harmonie. Ainsi, il ne faut pas s’étonner quand la Bible affirme que Dieu a créé l’Univers en mesures, nombres et poids (Deus omnia fecit, pondere in numero et mensura) (11.20). Et que dans le Tao te Jing, il soit dit:
“Le Tao donna naissance à Un, Un donna naissance à Deux, Deux donna naissance à Trois, Trois donna naissance aux choses innombrables.”
A partir de cette perspective, la géométrie sacrée a été utilisée comme un moyen d’accéder à la connaissance des lois profondes qui gouvernent l’univers et, par extension, l’être humain lui-même. Un aspect remarquable est le lien entre les cosmogonies antiques et la géométrie, tant dans son aspect scientifique que son aspect sacré. En effet, à travers la géométrie, on a essayé de donner une réponse rationnelle à l’origine de l’univers ainsi qu’au processus de transformation de l’être humain en Être, un processus allant de l’homme naturel à l’Être Humain divin.
Le sujet “Géométrie et Cosmogonie” est structuré autour de quatre axes :
- La relation entre les cosmogonies fondamentales, les quatre éléments (Feu, Air, Eau, Terre) et les solides de Platon, la théorie du Big Bang, et la formation de structures géométriques par convection découverte par le scientifique Henri Bénard.
- La relation entre la géométrie et les traditions cosmogoniques qui affirme que tout ce qui se manifeste est, à l’origine, son et lumière ; et la cymatique (la science qui étudie l’influence des ondes sonores sur la matière).
- Les fractales, comme expression géométrique mettant en évidence que « le tout » est contenu dans chaque chose, de la même manière que le divin est présent en tous les éléments qui constituent l’univers.
- La relation entre le modèle de la Tetraktys pythagoricienne et l’Arbre de la Vie cabalistique, ces deux modèles nous étant présentés comme des archétypes de l’univers.
STEPHANIE AKKAOUI HUGHES – AKKA Architectes : fondatrice, directrice et architecte principale
Stéphanie fait partie d’une nouvelle génération de jeunes architectes visionnaires, qui opèrent au-delà des conventions. Après 5 ans de pratique à l’Office for Metropolitan Architecture (OMA), elle fonde AKKA Architectes, un atelier d’architecture et d’urbanisme. Régulièrement invitée à présenter différentes conférences au sein d’universités et de sommets à travers l’Europe et le Moyen-Orient, elle a présenté Architecting Interaction à TEDx Belfast, à la Conférence Internationale du Design d’Interaction IxDA, à la Conférence Internationale des femmes d’affaires IBWC, au Centre d’excellence en design universel, à l’Institut royal des architectes d’Irlande RIAI, à l’ECOMM, la conférence européenne de la gestion de la mobilité et au CVS, le Congrès pour la planification urbaine et la mobilité.
Stéphanie est également fondatrice et coordinatrice globale des “Action Labs” (laboratoires d’action), une initiative mondiale visant à établir et à maintenir des communautés locales d’entrepreneurs qui contribuent à une civilisation prospère, juste et durable. Stéphanie est membre conseiller et exécutif de plusieurs conseils d’entreprises, y compris le “Stimuleringsfonds Creatieve Industrie” aux Pays-Bas, la EBBF “Ethical Business Building the Future” et Marginalia, une galerie d’inspiration aux multiples facettes.
NOS ACTIONS SONT TOUTES DES INTERACTIONS
« Dans le monde d’aujourd’hui, nous ne vivons pas en autarcie; nous sommes tous fortement interconnectés et profondément interdépendants” relate Stéphanie Akkaoui Hughes. Comme les défis d’aujourd’hui nous touchent tous, nous avons besoin de l’implication de tous pour y remédier. D’après Stéphanie, la fragmentation serait la cause de la plupart de nos défis mondiaux. Des activités fragmentées dans divers domaines tels que le développement urbain, la santé, l’éducation, l’agriculture ou le développement industriel ne peuvent conduire à un développement durable. Un développement durable exige une coordination transdisciplinaire et transcontinentale de nos interactions. Nous devons remplacer nos actions fragmentées par une approche globale et innovante. Au cœur de l’innovation, il y a nos interactions.
En tant qu’architecte, Stéphanie croit fermement que le rôle – et même la responsabilité – de l’architecture est de créer des contextes qui facilitent de meilleures interactions. Dans sa présentation, elle partagera sa vision personnelle de l’architecture et de l’urbanisme, intitulée “Architecting Interaction”. Centrée autour de la psychologie et des comportements humains, sa vision explore la façon dont nous pouvons créer des contextes qui favorisent les interactions.
« Chaque contexte, que ce soit un espace physique, virtuel, ou même un non-espace doit favoriser les interactions… » Pour développer des contextes qui favorisent l’interaction, il est nécessaire d’employer une approche qui à son tour, favorise l’interaction. C’est ce qu’elle appelle une approche durable. « Par durable je veux dire « qui se maintient à long terme » et qui ne se limite pas à des considérations écologiques ou environnementales seulement, mais qui inclut la durabilité sociale. »